Le directeur général de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique du Nord, Mohammed el Azizi, a réitéré l’information selon laquelle la banque a débloqué une enveloppe financière de 12 milliards de dollars pour financer des projets énergétiques en Afrique, d’ici l’échéance de 2025. Cette annonce avait déjà été faite par le président de la BAD, Akinwumi Adesina.
Les fonds seront destinés principalement aux projets d’énergies renouvelables, l’objectif étant de participer à l’effort de la réduction du déficit énergétique sur le continent.
L’Afrique compte 645 millions d’habitants (soit environ les deux tiers de la population du continent) qui n’ont pas accès à l’électricité. Pour Adesina, cette situation est une honte et elle est inacceptable.
Convaincu que l’on ne peut pas se développer dans l’obscurité, la banque encourage la mise en place des projets concrets dans différents pays pour augmenter la capacité de production de l’énergie, en passant entre autres par le développement de l’énergie solaire.
Ces projets entrent dans le cadre du Nouveau Pacte pour l’énergie en Afrique que la BAD a mis en place en 2015. Ce Pacte a quatre objectifs jugés ambitieux, dont l’augmentation de la production du réseau par l’ajout de 160 GWH de nouvelles capacités d’ici 2025. L’institution financière vise aussi d’augmenter l’accès à l’énergie propre pour la préparation des repas dans environ 130 millions de foyers.
Selon les données de la banque, celle-ci elle aurait, en 2016, facilité l’accès à l’énergie et à l’eau potable de 3,7 millions de personnes.