Les forces de l’armée américaine ont lancé, lundi, une frappe aérienne conjointe avec les forces de sécurité somaliennes, contre les militants shebabs dans le sud de la Somalie, ont affirmé le lendemain les autorités militaires des Etats-Unis.
Cette frappe intervient juste deux jours après l’attentat au camion piégé perpétré samedi 14 octobre, faisant environ 280 morts et plus de 300 blessés. L’attentat, le plus meurtrier jamais commis en Somalie, n’a pas encore été revendiqué, mais selon toute vraisemblance, et pour les autorités somaliennes et américaines, il serait l’œuvre de la secte islamiste Al-Shebab affilié à Al-Qaida.
L’armée américaine n’a pas précisé si l’opération de lundi, dont le nombre de victimes n’a pas encore été communiqué, était une contre offensive. Le porte-parole du Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom), Patrick Barnes, a simplement déclaré à la presse que les forces américaines continueront à utiliser toutes les mesures autorisées et appropriées pour protéger les Américains et contrer les menaces terroristes, pointant en même temps les attaques des Shebabs.
Les forces américaines se disent prêtes à s’associer avec la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et les Forces somaliennes de sécurité nationale (SNSF) pour contrer les terroristes, démolir leurs camps d’entraînement et leurs refuges, aussi bien dans la région que dans le monde entier.
L’armée des Etats-Unis dispose d’une force de 400 personnes en Somalie, qui participe aux opérations de conseil et d’entraînement aux troupes gouvernementales, ainsi que de soutien logistique.