Dans le cadre de ses efforts de diversifier son économie et d’attirer les investisseurs étrangers, le Nigeria a décidé de mobiliser une enveloppe de 42 millions de dollars (15 milliards de nairas) en 2018 en vue de rendre attractif le secteur de l’exploitation minière dans le pays.
Il est surtout question de préparer le terrain, de telle sorte d’«aiguiser l’appétit de l’investisseur moyen qui souhaite investir», selon le ministre des mines, Kayode Fayemi qui a annonçait la décision du gouvernement.
La subvention du gouvernement soutiendra les investissements dans l’or, le bitume, le fer, la barytine, le calcaire, le plomb ou encore le zinc. Le gouvernement fédéral du Nigeria veut faire passer la contribution des minéraux solides au PIB de 1% à 8% d’ici 2020.
Si le Nigeria, pays très attractif avec une population de 180 millions d’habitants, était reconnu pour sa réglementation excessive qui ne facilitait pas la tâche aux investisseurs pour s’y implanter, le pays s’est lancé dans de multiples chantiers de réformes dans l’objectif de mettre en place un meilleur climat des affaires qui favoriserait la relance de l’économie.
Fin septembre, les autorités ont pris des dispositions permettant aux investisseurs étrangers qui veulent investir de faire enregistrer leurs entreprises depuis l’étranger sans avoir à venir au Nigeria. Le gouvernement entend agir également sur la fiscalité parmi tant d’autres avantages prévus ou en cours.
Un des principaux producteurs du pétrole en Afrique, le Nigeria tient à la réduction de sa dépendance aux hydrocarbures. La baisse des cours du pétrole (jusqu’ici sa principale source de revenu) ces dernières années a été néfaste pour l’économie de ce grand pays d’Afrique de l’Ouest.