La République du Congo et la Guinée équatoriale ont entériné au début de cette semaine la suppression des visas pour les ressortissants de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
Ces pays viennent s’ajouter à la liste de ceux ayant déjà mis en application l’accord conclu en 2013 sur la libre circulation en Afrique centrale, notamment le Tchad, la Centrafrique et tout récemment le Gabon.
Dans leurs décrets, les deux pays ont précisé que leur décision ne concerne que tout ressortissant des pays de la CEMAC disposant d’un passeport biométrique et voyageant pour un séjour ne dépassant pas trois mois.
Soulignons que si le projet sur la libre circulation en Afrique centrale a accusé du retard quant à son entrée en application, c’est parce que la Guinée équatoriale et le Gabon, deux pays pétroliers, craignaient une immigration massive et non contrôlée qui pouvait agir sur leur économie. Il ne reste plus désormais que le Cameroun qui, selon des observateurs, ne devrait pas tarder à emboiter le pas des autres pays à cause de la menace de sanctions préconisées, dans ce cadre, par le Comité de pilotage des réformes.
La CEMAC est composée du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo Brazzaville, de la Guinée équatoriale, du Tchad et du Gabon. L’organisation régionale devrait tenir, le 30 octobre prochain à N’djamena, la capitale tchadienne, un sommet qui tentera de redynamiser les chantiers à l’arrêt au sein de la communauté.