Le président namibien, Hage Geingob, a fait savoir, samedi 25 novembre, que son pays peut bien se passer des aides du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, ajoutant que ses prédécesseurs n’avaient jamais demandé de soutiens financiers auprès des bailleurs de fonds internationaux.
Quoi que l’économie du pays présente quelques difficultés, Geingob tient plutôt à la sauvegarde de la souveraineté de cette économie. «La seule façon de maintenir notre souveraineté économique serait donc de continuer la gestion prudente de notre fisc en veillant à ce que chaque centime de l’argent des contribuables soit dépensé de manière responsable et efficace», a-t-il déclaré.
Cette année, le pays mise sur une croissance de plus de 1,4%, une performance qui pourrait doubler l’année prochaine, grâce notamment au secteur minier qui a connu des années de contraction, et l’agriculture, selon les propos tenus par le ministre des Finances au début de ce mois.
La Namibie travaille aussi pour faire du tourisme un des piliers de l’économie. D’après le ministre du Tourisme Pohamba Shifeta, la faiblesse de la devise namibienne «rend les voyages en Namibie meilleur marché pour les Européens et les Américains».
Ce pays d’Afrique australe est classé 8e en termes de revenu par habitant, en Afrique, et 11e au niveau de l’indicateur de développement humain. Son économie est jugé stable et ouverte, reposant principalement sur ses ressources minières.
Soulignons que l’agence de notation Fitch Ratings a dernièrement attiré l’attention sur les risques d’endettement du pays qui profilent à l’horizon.