Le Maroc été l’un des 54 pays membres de l’Union Africaine a signer ce mercredi à Kigali, l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), principal point inscrit à l’ordre du jour du 10ème Sommet extraordinaire de l’UA qui se tient dans la capitale du Rwanda.
L’accord signé pour le Maroc par son Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, est censé baliser le terrain pour la mise en place du plus grand marché commun de biens et services, jamais établi depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
La cérémonie de signature de cet accord s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement africains, hormis le président du Nigeria, Muhammadu Buhari qui a annulé à la dernière minute son déplacement à Kigali, arguant que son pays avait encore besoin d’approfondir les consultations avant sont adhésion au projet de la zone de libre-échange.
Pourtant à la veille de l’ouverture du sommet de l’UA, le président de la Commission de l’Union Africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat a appelé les Etats membres à donner de l’Afrique, une image d’unité au moment où le Continent s’apprête à lancer sa grande zone de libre-échange, baptisée ZLECA.
La future zone de libre-échange se traduira par la création d’un marché commun de plus 1,2 milliard de consommateurs, avec un produit brut combiné de plus de 3.000 milliards de dollars.
Grâce à la ZLECA, le commerce dans le continent progressera de 35 milliards de dollars par an, pour atteindre 52% d’échanges intra-africains à l’horizon 2022. Elle ouvre également la voie à la mise en place d’une union douanière d’ici quatre ans, et d’une communauté économique africaine en 2028.
Faki Mahamat a insisté sur la réalisation en priorité des projets les plus porteurs en termes de convergence entre pays africains, à savoir : outre
la ZLECA, le marché unique du transport aérien, la libre circulation des personnes et le passeport africain et les grands projets d’infrastructure.