Les autorités angolaises ont annoncé ce lundi, la mise en orbite du deuxième satellite national, Angosat-2, après avoir déploré la perte, dans l’espace, du premier satellite Angosat-1.
Angosat-1, fruit d’un contrat entre la Russie et l’Angola, qui a coûté environ 330 millions de dollars, a été mis sur orbite en décembre 2017 depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Sa mission était d’améliorer les communications par satellite, l’accès à l’internet et la diffusion de programmes de radiotélévision en Afrique. Il devrait fonctionner pendant 15 ans.
Mais le contrôle de l’engin a été perdu juste après son lancement, avant que le contact soit rétabli quelques jours plus tard. Cette fois-ci, Angosat-1s’est définitivement égaré. « Le satellite est resté en orbite, du 26 au 30 décembre. Après nous avons eu un problème et nous avons perdu tout contact », a reconnu Igor Frolov, un représentant de Energia RSC (l’entreprise russe qui a procédé au lancement du satellite).
Les autorités restent malgré tout déterminées à poursuivre leur programme spatial en annonçant la construction d’un nouveau satellite.
D’après le ministre angolais des Télécommunications, Jose Carvalho da Rocha, Angosat-1 sera remplacé par Angosat-2, conformément à l’accord signé avec la Russie. «Il commencera à être construit demain, sans aucun coût pour l’Angola […], il aura plus de capacité et sera plus sophistiqué que son prédécesseur», et devrait être achevé d’ici 2020, a affirmé le ministre.
Certains pays africains comme l’Afrique du Sud, le Maroc,l’Algérie, ou encore le Ghana font déjà partie des puissances spatiales dans le continent.