Le groupe pétrolier français Total a annoncé, ce lundi dans un communiqué, le lancement de plusieurs projets en Angola, en marge de l’actuelle visite officielle du président angolais, João Lourenço, en France.
Dans ces accords signés avec la compagnie nationale angolaise du pétrole (Sonangol) figure le développement du projet Zinia 2 en eau profonde, un projet qui vaut 1,2 milliard de dollars. Situé sur le bloc 17 et opéré par Total (40%), aux côtés d’autres partenaires, Zinia 2 produira 40.000 barils par jour. « Ce projet va prolonger la rentabilité de ce bloc prolifique sur lequel 2,6 milliards de barils ont déjà été produits », note le communiqué.
Un autre contrat concerne l’exploration conjointe en eaux ultra profondes. « Total et Sonangol sont associés à 50/50 pour mener l’exploration sur le bloc 48 dans les eaux ultra profondes offshore en Angola avec une première phase de deux ans qui comprendra le forage d’un puits », selon le communiqué.
« Quand j’ai commencé en Angola, on parlait déjà du bloc 48. C’était une cible (…). Voilà. C’est bien on a réussi à le négocier en gré à gré, directement avec Sonangol», a fait savoir le PDG de Total, Patrick Pouyanné.
Le groupe français et Sonangol ont également paraphé une convention en vue de développer, à travers une coentreprise, un réseau de distribution dans le pays, incluant la logistique et la fourniture de produits pétroliers.
Un dernier accord permettra d’assurer le financement de 50 nouvelles bourses d’études supérieures en France pour des jeunes étudiants angolais d’ici fin 2019.
Dans son communiqué, Total, présent en Angola depuis 1953, a assuré qu’il «continuera de contribuer au développement des ressources pétrolières et gazières » de l’Angola, et salué « les travaux réalisés »dans le pays « pour adapter le cadre fiscal et règlementaire », essentiel pour « relancer l’investissement dans ce secteur clé de l’économie angolaise ».
Ces accords finalisent en quelque sorte les discussions déjà entamées en décembre 2017 entre les deux parties. A cette occasion, Pouyanné avait souligné « la forte volonté exprimée par les nouvelles autorités du pays pour impulser une dynamique d’investissement au secteur ».
La visite du nouveau président angolais qui avait promis de relancer l’économie du pays, s’inscrit aussi dans ce cadre d’encourager les entreprises françaises à investir en Angola.