Des hommes armés non identifiés ont attaqué simultanément, dans la nuit du 16 au 17 juin, une brigade de gendarmerie, un commissariat et un poste de police à Commin-Yanga, dans la Kompienga (Est du Burkina Faso), faisant deux morts durant les échanges de tir, dont un policier.
D’après le communiqué de la police qui a fait part de cette information, un assaillant a été abattu à l’intérieur du commissariat par les forces de défense et de sécurité. Les autres ont réussi à prendre la fuite. Les agresseurs ont pu mettre la main et emporté des armes, des motos et au moins un véhicule lors de l’attaque de la gendarmerie.
Le gouverneur de la région du Centre-est du Burkina, Antoine Ouédraogo, a salué la « vaillance avec laquelle les forces de sécurité se sont défendues ». Selon lui, la triple attaque a été perpétrée par « une dizaine d’assaillants qui seraient venus à pied, en provenance d’une forêt séparant les régions du Centre-est et de l’Est » du pays.
Ces dernières années, le Burkina Faso fait face à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières. Le mois dernier, le pays a déjoué une attaque terroriste à Ouagadougou la capitale, selon une annonce de la procureure du Burkina, Maïza Sérémé.
L’opération s’était soldée par la mort de 3 jihadistes présumés. Le commando démantelé était lié à la double attaque du 2 mars dernier à Ouagadougou contre l’ambassade de France et l’état-major général des armées, à s’en tenir aux propos de la procureure.
Les opérations de ratissage dans souvent menées les régions de l’Est et du Nord du pays en proie à ces attaques jihadistes.