La république du Congo est désormais membre officiel de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP), soit le 7e pays africain qui a allongé la liste des membres du Cartel à 15 pays.
La candidature de ce pays d’Afrique central a été adoptée à l’occasion de la 174e conférence de l’OPEP qui s’est tenue le vendredi 22 juin à Vienne en Autriche.
Brazzaville n’a pas caché sa satisfaction après son adhésion. « La République du Congo est honorée et se réjouit de rejoindre l’OPEP afin de participer à préserver un équilibre dans les marchés pétroliers mondiaux et assurer un flux suffisant d’investissements dans le secteur des hydrocarbures », a affirmé Jean-Marc Thystère-Tchicaya, ministre congolais des Hydrocarbures, ajoutant que « nous sommes fiers de pouvoir coopérer avec les leaders mondiaux du pétrole ».
Le chef de la diplomatie congolaise, Jean-Claude Ngackosso, a expliqué de son côté, à la presse, que « le Congo Brazza est un pays producteur et exportateur de pétrole. Le volume de sa production lui permet de siéger de plein droit au sein de cette organisation, d’avoir son mot à dire, et peut-être même de peser de son poids léger sur les décisions, surtout que celles-ci contribuent en général à l’ajustement du prix du baril ».
Selon les projections de Thystère-Tchicaya, la production pétrolière au Congo pourrait atteindre et même dépasser les 350.000 barils/jour, en 2018, grâce au gisement Moyo-Nord qui produit près de 140.000 barils/jour et celui de Banga Koyo avec 50.000 barils/Jour.
Actuellement, la production pétrolière du Congo se situe en dessous des 200.000 barils. Les importations pétrolières au Congo couvrent 95% des importations totales, avec une contribution de près de 85% à l’économie nationale.
Soulignons que les ministres de l’OPEP se sont entendus également, vendredi, sur une hausse de la production de pétrole, autour d’un million de barils, afin de répondre à la demande mondiale.