La Banque mondiale a signé, lundi, avec le Mali trois accords de financement pour un montant global de 98 milliards de FCFA (environ 174,4 millions de dollars américains).
Pour le premier accord dont le montant s’élève à 60 millions de dollars, il s’agit de la deuxième opération d’appui financier aux politiques de développement (appui budgétaire) du Mali, pour la réduction de la pauvreté et la croissance inclusive dans le pays.
Le deuxième accord doté d’une enveloppe de 60 millions de dollars, a trait au Projet de développement de la productivité et la diversification agricole dans les zones semi-arides du Mali (PRODAZAM).
La BM a aussi accordé au Mali une enveloppe de 54,4 millions de dollars à titre de deuxième financement additionnel du Projet de filets sociaux. Des milliers de ménages devraient bénéficier de ces projets de financement dans différentes régions.
Le ministre malien de l’Economie et des Finances, Boubou Cissé, qui a présidé la cérémonie de signature des trois accords, en présence de la directrice des opérations de la BM pour le Mali, Soukeyna Kane, a promis que le gouvernement mettra tout en œuvre pour obtenir de bons résultats de ces accords.
« Toutes les mesures voulues seront prises pour permettre la bonne exécution des projets financés au Mali, notamment ceux des Accords qui viennent d’être signés, contribuant ainsi à la réussite de notre stratégie de croissance accélérée et de son plan d’action », a-t-il assuré.
Vendredi 13 juillet, la BM a aussi paraphé, avec le gouvernement de Bamako, un accord de financement du Projet Régional d’Amélioration des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE) phase III. Le montant global de l’accord s’élève à 17 milliards FCFA (environ 30 millions de dollars, soit 15 millions de don et 15 millions de prêt).
L’objectif de ce projet est de «renforcer les capacités nationales pour une surveillance multisectorielle des maladies et aider le Mali à mieux préparer les épidémies tout en apportant une réponse immédiate et efficace en cas d’urgence », selon le gouvernement.