Le Kenya compte investir davantage dans le tourisme dirigé vers les visiteurs chinois et américains en vue d’assurer la hausse des arrivées internationales cette année et soutenir le secteur touristique qui est en pleine expansion après une crise provoquée par les attaques répétées des islamistes somaliens Shebabs dans le pays entre 2012 et 2013.
«Nous pensons qu’avec une hausse de touristes chinois et américains, le nombre total de touristes en 2018 s’élèvera entre 1,7 million et 1,8 million », a déclaré Najib Balala, secrétaire au Cabinet pour le Tourisme et la Faune, lors d’une conférence de presse tenue mardi 2 octobre à Nairobi.
Ce nombre s’était élevé à environ 1,4 million de touristes, l’année dernière, selon ce responsable, soit une hausse de 18% pour 2018.
Concernant la Chine, Balala a affirmé que son pays souhaite « que les échanges humains sino-kényans atteignent le niveau atteint par la coopération bilatérale dans le commerce et les investissements ».
Le Kenya aurait déjà intensifié ses campagnes marketing dans l’empire du Milieu pour attirer plus de touristes chinois, soit 100.000 visiteurs cette année, contre 70.000 en 2017.
Balala a fait aussi savoir que la livraison du chemin de fer construit par la Chine qui relie Nairobi à Mombasa a déjà eu un immense impact sur les touristes nationaux et étrangers.
Pour réaliser son objectif, le gouvernement kényan veut également miser sur les compagnies aériennes low-cost, Ryanair et EasyJet. Après les discussions entamées avec ces transporteurs aériens, l’introduction des vols directs entre New-York et Nairobi devrait déjà avoir lieu courant ce mois d’octobre.
Selon le Kenya Tourism Board, le tourisme, l’un des principaux secteurs pourvoyeurs de devises, a apporté environ 1,2 milliard de dollars à l’économie nationale en 2017. Pour se vendre, le pays met en avant ses plages, sa faune et sa flore abondante.