Les forces de l’ordre en Egypte ont éliminé environ 500 présumés djihadistes depuis que le lancement le 9 février dernier, d’une vaste campagne «antiterroriste», contre le groupe Etat islamique (EI), baptisée «Sinaï 2018».
L’armée s’est employée a annoncer au fil des mois le nombre de morts enregistrés dans les rangs des terroristes. Son dernier communiqué de ce mercredi, révèle que 27 djihadistes présumés auraient été abattus dans ses opérations depuis début novembre. Ce qui porte ainsi à près de 500 le nombre de militants tués dans le cadre de la campagne «Sinaï 2018».
La campagne lancée à l’initiative du président AbdelFattah al-Sissi a enregistré aussi la mort de quelques dizaines de soldats égyptiens.
La presse est obligée de s’en tenir aux seuls chiffres communiqués par l’armée, parce qu’elle est interdite d’accès dans la zone d’action couverte par «Sinaï 2018».
Toutefois, en juillet dernier, l’armée a organisé une visite exceptionnelle, à l’attention des médias étrangers, dans la ville d’el-Arich, la capitale du Sinaï Nord.
A plusieurs reprises, des ONG ont dénoncé les conséquences des opérations antiterroristes sur la population civile dans les zones concernées. Mais l’armée s’est toujours défendue, assurant même qu’elle serait soutenue par des populations du Sinaï qui approuvent ses actions contre le terrorisme.
En octobre dernier, le porte-parole de l’armée avait déclaré, en réponse à des accusations de groupes de défense des droits de l’homme, que « toutes les frappes aériennes sont menées par l’armée en dehors des zones résidentielles ».
Rappelons que Le Caire avait lancé sa campagne antiterroriste à la suite d’une attaque attribuée à l’EI, qui avait fait plus de 300 morts dans une mosquée dans le nord de la péninsule.