L’armée nigériane a annoncé ce mercredi, la mort 14 soldats des forces de sécurité, tombés dans une embuscade de la secte islamique Boko-Haram le lundi 24 décembre au nord-est du pays.
Le convoi militaire qui a été attaqué dans la soirée, se rendait de Maiduguri, capitale de l’Etat du Borno, à Damaturu, dans l’Etat de Yobe.
Les soldats « se sont battus contre les terroristes de Boko Haram qui leur ont tendu une embuscade », a déclaré dans un communiqué, le colonel Onyema Nwachukwu, porte-parole de l’armée pour la région du Nord-Est, ajoutant que «malheureusement, treize de nos hommes et un agent de police (…) ont payé de leur vie en tentant de s’enfuir de l’embuscade».
Mais certaines sources proches du groupe de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), l’une des factions de Boko Haram qui vise en particulier l’armée, ont contredit le communiqué officiel, affirmant qu’il s’agissait plutôt d’une attaque d’une base militaire, située près du village de Kukareta.
Encore un nouveau coup dur pour le président Mohammadu Buhari qui a du mal à mettre un terme aux attaques de ce groupe islamiste comme il l’avait promis à son accession au pouvoir.
Ce chef de l’Etat qui veut briguer un deuxième mandat aura sans doute du mal à convaincre la population avec des nouvelles promesses, d’autant plus qu’à la fin de son premier mandat, les attaques sur les cibles militaires sont devenues quasiment hebdomadaires, avec à l’affiche des centaines de morts.
L’armée continue d’affirmer que le groupe jihadiste n’a plus de pouvoir de nuisance dans le nord-est du pays et Boko Haram continue de convaincre sur la capacité de nuisance dont elle dispose encore.