Le troisième round des pourparlers de paix inter-maliens a débuté mardi à Alger, en présence de toutes les parties prenantes du conflit, afin d’essayer de trouver une solution globale et négociée aux problèmes des régions nord du Mali.
Ce nouveau dialogue a vu la participation, en plus des groupes politico-militaires du nord du Mali, d’un certain nombre de pays limitrophes et d’organisations internationales. La CEDEAO, l’ONU, l’UA, l’OCI, l’UE, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Tchad ainsi que le Nigeria, ont été conviés au titre de parties de la médiation.
Ces négociations tenues à huis clos, étaient initialement prévues pour lundi, mais trois des principaux groupes armés associés aux pourparlers étaient absents. C’est dans cette optique que la réunion a été décalée d’un jour pour rassembler tous les conviés.
Les deux premiers rounds n’ayant abouti ni à un consensus ni à des solutions globales faisant l’unanimité des belligérants, ce troisième round, malgré une forte ambition des pays et organisations tierces à favoriser l’émergence d’une issue pacifique, promet d’être aussi ardu que les précédents.
La semaine dernière, le Groupe Autodéfense Touareg Imghad et Alliés (GATIA), fraichement constitué, s’est engagé dans des combats armés avec le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) pour le contrôle certaines localités du nord malien.
Pourtant à la fin du premier round des pourparlers en juillet dernier, une déclaration de cessation des hostilités et une feuille de route avaient été signées entre les autorités de Ndjamena et les différents groupes armés, afin de garantir la poursuite des négociations et de couper court aux violences dans les régions nord du Mali.
A la veille de la reprise des négociations, le Conseil de sécurité de l’ONU avait, pour sa part, appelé les parties maliennes à « négocier de bonne » foi pour parvenir à un accord de paix durable qui puisse satisfaire l’ensemble des parties prenantes de ce conflit.