La première édition de la journée canado-maroco-africaine, s’est tenue cette semaine à Rabat, au Maroc.
Il s’agit d’un évènement qui vise à renforcer la coopération tripartite Maroc-Canada-Afrique qui représente une opportunité pour relever les défis liés aux changements climatiques et à la sécurité alimentaire.
Lors de cette journée, les différents axes de cette coopération tripartite ont été examinés afin de la rendre stratégique pour les trois entités. Cette journée a pour perspective de favoriser le renforcement du capital humain africain afin de faire face aux grands défis de l’insécurité alimentaire et hydrique dans le contexte du de changement climatique, a laissé entendre le directeur général de l’Institut supérieur des hautes études en développement durable, Kamal El Haji.
Cette coopération tripartite se concrétise par la mise en place d’une plateforme devant permettre des formations spécialisées en changement climatique pour les jeunes évoluant à l’université, dans le but d’appuyer les projets de développement durable, de développer un manuel des compétences dans les métiers de l’environnement et, sur le long terme, d’appuyer des partenariats tripartites, a expliqué le directeur du Bureau du Québec à Rabat, Alain Olivier.
Le président de l’Université Ouaga II au Burkina Faso, Adjima Thiombiano, s’est félicité de la mise en place d’une plateforme qui se veut un moyen fédérateur de plusieurs pays africains pour faire face efficacement aux grands défis posés par les changements climatiques et la sécurité alimentaire.
De son côté, la secrétaire d’État marocaine chargée du Développement durable du Maroc, Nezha El Ouafi a sollicité un appui pour les initiatives en faveur de la lutte contre le changement climatique. «La coopération Nord-Sud et Nord-Sud-Sud pourrait jouer un rôle primordial dans ce sens», a-t-elle indiqué.
Notons que le gouvernement québécois, en matière de coopération climatique avec l’Afrique, exécute un programme sur le continent, lancé en 2016. Ledit programme apporte son aide aux pays vulnérables au changement climatique afin de les prémunir contre les défis de la sécurité alimentaire et améliorer la qualité de l’environnement et de l’eau dans ces pays.