Dans son nouvel Indice de perception de la corruption (IPC) couvrant l’année 2018, Transparency International classe le Maroc à la 73e place avec un score de 43 points/100 contre la 81e place l’année dernière correspondant au score de 40/100.
Le nouveau rapport annuel de l’ONG internationale, classant 180 pays en fonction de leur niveau perçu de corruption et publié ce mardi 23 janvier, met en exergue les efforts fournis par le Maroc en matière de lutte contre la corruption, et ce depuis 2015.
Au niveau régional, le Maroc partage la première place avec la Tunisie dans l’espace du Maghreb Arabe et occupe la 9e sur le continent africain.
En Afrique où la lutte contre le fléau traîne encore les pieds, les Seychelles (28e mondial) arrivent en tête, suivies du Botswana (34e) et du Cap Vert (45e). « Malgré les engagements pris par les dirigeants africains en déclarant que 2018 est l’année africaine de lutte contre la corruption, cela ne s’est pas encore traduit par des progrès concrets », déplore l’ONG.
La région d’Afrique subsaharienne est « la moins performante de l’indice », avec une note moyenne de 32 points, selon le rapport.
Dans le monde, le Danemark (1e), la Nouvelle-Zélande (2e), la Finlande, le Singapour et la Suède (3e) occupent les premières places dans le classement, avec des scores au-dessus de 80/100.
En bas du classement mondial, se trouvent le Soudan du Sud avec la Syrie (178e) et la Somalie (180e) qui ont entre 10 et 13 points sur 100.
Selon Transparency International, « l’indice de perception de la corruption 2018 révèle que l’incapacité chronique de la plupart des pays à contrôler efficacement la corruption est un facteur qui contribue à la crise de la démocratie dans le monde ».
L’IPC est noté sur une échelle allant de 1 (pays le plus corrompu) à 100 points (pays le moins corrompu).