Le «Business Enterprise Forum» qui s’est tenu sous le thème «Inspirer, soutenir et dynamiser les entrepreneurs», a pris fin ce mardi 19 févrierà Alger.
Organisé par la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) en collaboration avec Business Africa et l’Organisation Internationale des Employeurs (OIE), ce Forum a permis aux femmes et aux hommes d’affaires africains de mettre l’accent sur la nécessité de développer d’une manière sérieuse les échanges économiques entre les pays africains.
Cette manifestation a permis la tenue de divers panels et réunions pour discuter de plusieurs problématiques liées à l’investissement en Afrique.
Il ressort de ces débats que les différentes entraves au développement de l’investissement dans le continent, résident entre autres, dans les lourdeurs administratives, les barrières douanières et la corruption qui sévit dans des pays africains dans de nombreux secteurs.
Pendant ces deux jours d’échanges, il a été aussi souligné que le partenariat entre les pays du continent africain est un défi à relever et que la stagnation des échanges économiques intra-africains est due au manque de volonté politique. Pour la CGEA, le chemin le plus court pour conquérir le marché africain passe par le développement des PME.
La présidente de la CGEA, Saida Neghza a fait savoir qu’une rencontre a été organisée pour inciter les patronats africains à travailler ensemble, déplorant le fait que «l’Afrique a beaucoup donné et n’a rien reçu, même pas du savoir-faire».
Mme Neghza est revenue sur la nécessité, pour les pays africains, de coopérer entre eux et, surtout, de ne plus se contenter d’être des exportateurs de matières premières et des importateurs de produits finis.
Ce forum qui s’est déroulé les 18 et 19 février dans la capitale algérienne, s’est donné comme objectif la promotion de l’entreprenariat féminin et l’entreprenariat des jeunes en Afrique ainsi que le recrutement des start-up par les Organisations de soutien aux entreprises (OSE) pour un accompagnement efficace.
Lors de cet événement, des «success stories», de femmes et de jeunes africains ont été présentées ainsi que l’aide qui peut leur être apportée par le secteur privé.