L’administration fiscale en Egypte a annoncé, lundi, qu’il incombe désormais à la compagnie américaine des services de transport urbain, Uber, tout comme à d’autres sociétés de même type, de s’acquitter de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), une mesure qui conditionne la poursuite de leurs activités dans le pays.
La TVA en vigueur en Egypte étant fixée à 14 %, son paiement pourrait sans doute avoir des retombées sur les prix des services offerts.
Présent depuis 2014 en Egypte, Uber est bien ancré dans le pays des pharaons avec ses 4 millions d’utilisateurs. La compagnie a lancé, le 5 décembre 2018, un nouveau service de minibus «UberBus» dans les rues de la capitale égyptienne. Pour profiter de ce service, le voyageur se connecte à l’appli Uber, comme pour le cas des voitures.
Selon Uber, sa flotte se compose de « bus propres, climatisés et de grande qualité » et son réseau compte deux lignes jusqu’ici au Caire, desservies du dimanche au jeudi.
Pour rappel, la compagnie américaine avait déjà eu des soucis avec la justice égyptienne en 2017,suite à une plainte déposée par 42 chauffeurs de taxis égyptiens pour concurrence déloyale.
Mais le tribunal des affaires urgentes du Caire a finalement donné gain de cause à Uber, en annulant la suspension de sa licence et permettant à la société de continuer à opérer en Egypte.
Sous d’autres cieux, Uber fait également face à une série de batailles réglementaires et juridiques, engagées par les services fiscaux des pays concernés.