La China-Africa Fund for Industrial Cooperation (Cafic) et la China-Latin America and Caribbean Industrial Cooperation Investment Fund (Clacicif) ont décidé de fusionner en vue de soutenir les entreprises chinoises qui investissent en Afrique, mais aussi en Amérique latine, selon la presse locale.
Une nouvelle société sera mise en place pour mettre en œuvre les décisions d’investissement de ces deux entités qui garderont, chacune, sa dénomination propre.
En octobre dernier, le président de la CAFIC, Han Hongmei, défendant le principe selon lequel la coopération entre la Chine et l’Afrique est basé sur le concept du gagnant-gagnant, avait déclaré que l’aide financière chinoise envers le continent africain a considérablement amélioré l’environnement du développement économique de l’Afrique, renforcé son attrait pour les investissements étrangers et renforcé sa capacité à parvenir à un développement autonome.
Cette aide serait principalement investie, selon lui, dans la construction d’infrastructures et dans le secteur de la production.
Han avait aussi dénoncé les voix qui affirment que l’aide financière apportée par la Chine aux pays africains a alourdi le fardeau de leur dette. « C’est complètement incompatible avec les faits et un malentendu sur ce que nous faisons », avait-il martelé, expliquant que « la dette de certains pays africains s’est accumulée sur une longue période au lieu de se reproduire ces dernières années. La Chine n’est pas le principal créancier des pays africains ».
Le président de la CAFIC est convaincu que l’aide chinoise « correspond à la volonté des Africains eux-mêmes ».
La CAFIC est financée conjointement par les réserves de change de la Chine (80%) et par la Banque d’import-export de Chine (20%).