Les trois complices du meurtre du gardien de but et capitaine de l’équipe nationale sud-africaine de football, Senzo Meyiwa sont encore en cavale, trois jours après leur forfait.
La police sud-africaine a diffusé mardi les portraits robots des deux hommes soupçonnés d’être à l’origine de l’assassinat par balles, de Senzo Meyiwa, survenu dimanche près de Johannesburg. Les autorités sud-africaines ont même promis une récompense de 250.000 rands (environ 18.000 euros) à toute personne pouvant donner des informations qui permettront l’arrestation des meurtriers de Meyiwa.
La police sud-africaine qui poursuit son enquête sur ce meurtre, espère mettre rapidement la main sur les assassins grâce aux déclarations des témoins.
Les médias sud-africains rapportent que la famille de la victime aurait décidé d’engager des détectives privés pour mener une enquête parallèle à celle de la police.
Trois jours après l’annonce de la disparition du capitaine des « Bafana Bafana », Senzo Meyiwa, à l’âge de 27 ans, l’émotion reste palpable dans tout le pays, amplifiant un peu plus, le climat de terreur et d’insécurité qui règne partout en Afrique du Sud.
Selon les premiers témoignages, le meurtre s’était produit lors d’une soirée organisée dimanche dernier, chez Kelly Khumalo, la petite amie de Senzo, en compagnie de cinq autres convives, à Vosloorus, un township situé à 20 kilomètres de Johannesburg.
Durant la soirée, deux hommes sont brusquement entrés dans la maison pour exiger les téléphones portables aux personnes présentes. Un troisième homme est resté à l’extérieur. Lors d’une altercation entre Senzo Meyiwa et un des agresseurs, un coup de feu est parti, blessant mortellement le footballeur. Les trois agresseurs ont pris la fuite directement après l’incident.
Suite au meurtre du gardien de but, le président des Orlando Pirates, l’équipe nationale de football, a annoncé que le maillot de Meyiwa, siglé du numéro 1, ne serait plus jamais endossé par un autre joueur, en mémoire au décès du capitaine de l’équipe.