Le chef du gouvernement d’Union Nationale (GNA) libyen, Fayez al-Sarraj, et son adversaire, le maréchal Khalifa Haftar, ont conclu un accord sur l’organisation d’élections dans leur pays, a annoncé jeudi la Mission d’Appui de l’ONU en Libye (MINUL) sur le réseau social Twitter.
Les deux responsables politiques «se sont entendus sur la nécessité de mettre fin à la période de transition à travers des élections générales», précise la MINUL.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye n’est plus sortie de la crise, divisée par la rivalité de divers groupes armés. Actuellement, ce pays est administré par deux entités adverses : le GNA de Fayez al-Sarraj, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, et un cabinet parallèle basé à Tobrouk, à l’Est de la Libye et soutenu par l’Armée Nationale Libyenne (ANL), autoproclamée par le maréchal Khalifa Haftar.
Les deux hommes ne s’étaient pas rencontrés depuis leur entrevue en mai dernier à Paris, et qui portait déjà sur l’organisation des élections mais sans aucun engagement solennel des deux protagonistes.
En novembre dernier, l’Italie, qui est un partenaire historique de ce pays maghrébin, avait encore essayé, en vain, de rapprocher le chef du GNA et l’homme fort de l’Est libyen lors d’une réunion à Palerme en présence des Etats impliqués dans le dossier libyen. Mais Khalifa Haftar n’avait pas daigné se présenter à cette rencontre.