Le chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a procédé ce lundi au lancement officiel du Plan national de développement (PND), présenté comme un nouveau référentiel en matière de développement, et qui s’étend sur la période 2018-2022.
L’idée à travers cet ambitieux programme, est de faire du Togo un hub logistique et un pôle de transformation agricole, manufacturier et d’industries extractives, «à travers des projets qui profitent directement à la population».
Le président Faure Gnassingbé a défendu ce lundi, un PND «formulé dans une démarche inclusive et cohérente, dont la trame demeure la recherche de meilleures conditions de vie pour nos populations».
A terme, le projet devrait permettre de faire grimper le taux de croissance du Togo «à 7,6% d’ici 2022», de créer « au moins 500.000 emplois directs» et de baisser de «44,6%», l’indice de pauvreté dans le pays.
Persuadé de l’efficacité de l’initiative, l’ancien Premier ministre du Togo et président du Fonds International de développement agricole (FIDA), Gilbert Fossoun Houngbo, voit même plus grand.
«On peut même créer jusqu’à 750.000 emplois d’ici 2022, aller au-delà des 500 mille prévus. C’est possible», a-t-il dit sur un panel qui a précédé le lancement du PND par le président Faure Gnassingbé.
Mais l’atteinte de cet objectif doit passer, selon M. Houngbo, par la jeunesse togolaise, qui a le devoir d’«identifier les éléments porteurs dans l’agriculture (axe2 du PND, ndlr), saisir des opportunités qu’offrent les chaînes de valeur et développer des produits compétitifs sur le marché».