Les ministres en charge des Télécommunications et de l’Economie des pays de l’Afrique centrale, tiennent une réunion à Brazzaville, au cours de laquelle ils ont exprimé leur volonté d’accélérer l’intégration de la sous-région à partir des infrastructures numériques.
La quatrième réunion des ministres des Télécoms de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a été précédée des travaux des experts consacrés à l’examen et la validation du plan d’action consensuel de déploiement des infrastructures de communications électroniques en Afrique centrale (Pacdice-AC), des projets nationaux et de leur cadre institutionnel de mise en œuvre.
Les ministres en charge des télécoms ont mis l’accent sur la construction des infrastructures et entendent ainsi réaliser dans les six années à venir, une couverture de plus de 95% de la population de la sous-région en moyens et services haut débit à des prix compétitifs.
Ils ont promis d’assurer une utilisation harmonisée du spectre des fréquences, d’améliorer le niveau des cadres politiques, juridiques et règlementaires des technologies de l’information et de la communication, de renforcer la coordination entre les autorités de régulation nationale et des associations et de développer les stratégies numériques nationales à portée sous-régionale.
«Nous encourageons les États membres à prendre des mesures pragmatiques afin de créer un climat d’investissement transparent, stable et prévisible à la mise en œuvre du Pacdice-AC, à promouvoir les avantages socio-économiques de la réalisation des infrastructures large bande auprès des utilisateurs et à participer à l’initiative visant à renforcer les capacités des États en matière de gouvernance de l’internet», soulignent les ministres dans une déclaration conjointe.
Selon le secrétaire général adjoint en charge du département programme de la CEEAC, Abdallah Manirakiza Mieux, les moyens et les services des télécoms large bande pourront être mis à la disposition de la population, surtout rurale, et des entreprises. Ils vont accélérer la modernisation de l’économie puis stimuler la compétitivité des entreprises et des territoires.