L’Ethiopie a organisé ce dimanche, une cérémonie d’hommage à ses compatriotes et aux victimes d’autres nationalités, du crash du Boeing 737 Max d’Ethiopian Airlines. Des cercueils vides représentant les victimes ont été enterrés dans la capitale, Addis-Abeba.
La compagnie aérienne nationale d’Ethiopie a proposé aux familles des 157 victimes, des sacs de la terre brûlée du lieu où l’avion s’est crashé, à la place de la dépouille mortelle de leurs illustres disparus.
Il s’agit d’une solution provisoire et d’un geste symbolique en mémoire des victimes, en attendant l’identification des corps qui se révèle assez difficile, et pourrait prendre jusqu’à six mois, ont indiqué des sources officielles aux familles. Des certificats de décès devraient leur être délivrés dans deux semaines.
Pour aider les scientifiques et enquêteurs, les proches des passagers tués dans l’incident sont encouragés à fournir des échantillons d’ADN soit à Addis-Abeba, soit dans les bureaux d’Ethiopian Airlines à l’étranger.
Une cérémonie a également eu lieu à l’aéroport international Bole d’Addis-Abeba pour rendre hommage aux huit membres d’équipage du vol 302 de la compagnie Ethiopian Airlines à Nairobi.
Dans la capitale kenyane, les proches de certaines des 36 victimes originaires du pays, ainsi que des diplomates de certains pays dont les citoyens sont morts dans l’accident, se sont réunis pour rendre hommage à leurs proches dans une église orthodoxe éthiopienne de la ville.
Parallèlement à l’identification des victimes, les enquêtes se poursuivent pour connaître les circonstances de ce drame, qui a endeuillé plus d’une trentaine de pays.
Les boîtes noires ont commencé à parler et ce que les dirigeants de Boeing redoutaient semble se confirmer : l’accident d’Ethiopian Airlines présente des similitudes avec celui de la compagnie «Lion Air» dont un avion du même modèle s’est écrasé en octobre au large de l’Indonésie, et là aussi, peu après son décollage.