Le président sortant de l’Algérie, Abdelaziz Bouteflika a confirmé lundi qu’il conservera son poste jusqu’à la tenue de l’élection présidentielle, dont la date n’a pas encore été fixée, une décision qui serait de nature à accentuer les manifestations dans le pays.
Dans un message à la Nation, Bouteflika a confirmé la prolongation de son quatrième mandat au-delà de son terme constitutionnel, le 28 avril, et ce, jusqu’au prochain scrutin présidentiel. Cette élection devrait avoir lieu au terme d’un processus de réformes et d’une révision de la Constitution.
«Que l’Algérie vive, dans un avenir proche, une transition harmonieuse et assiste à la remise de ses rênes à une nouvelle génération …, tel est l’objectif suprême que je me suis engagé à concrétiser avant la fin de mon mandat présidentiel, à vos côtés et à votre service», a assuré le président algérien dans cette adresse diffusée par les organes de presse d’Etat.
Le président Bouteflika dont l’actuel mandat arrive à terme le 28 avril, avait déclaré le 11 mars dernier, qu’il comptait remettre ses pouvoirs à un successeur élu lors du scrutin qui aura lieu à l’issue d’une conférence nationale visant à réformer le pays et changer la Constitution.
Lundi, le président algérien qui est aux commandes du payas depuis 1999 et qui a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) qui lui a fait perdre sa motricité et sa locution, s’est contenté de dire que cette conférence se tiendra «dans un très proche avenir».