Les ennuis judiciaires se poursuivent pour le célèbre chanteur congolais Kofi Olomidé, avec une nouvelle condamnation ce lundi, à 2 ans de prison avec sursis, pour «atteintes sexuelles sur mineures de 15 ans», en l’occurrence ses ex-danseuses.
La star de la rumba congolaise était poursuivie pour «atteintes sexuelles avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité» et pour «séquestrations». Des faits qui auraient été commis en région parisienne entre 2002 et 2006, et pour lesquels le parquet français avait requis une peine de 7 ans de prison à l’audience tenue à huis-clos le 11 février.
Devant le tribunal correctionnel de Nanterre, près de Paris, le chanteur a obtenu une relaxe pour les accusations de relations sexuelles forcées, mais il a été condamné à une amende de 5.000 euros pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France de trois des plaignantes.
La cour a par ailleurs dédommagé sa victime pour un montant de 5.000 euros au titre de son préjudice moral. Deux hommes présentés par l’accusation comme des hommes de main du chanteur Olomidé et poursuivis pour complicité ont été, quand à eux, innocentés pour l’ensemble des faits et relaxés.
Kofi Olomidé n’en est pas à ses premiers déboires avec la justice. Il avait été mis en examen en février 2012 pour viols aggravés, mais avait bénéficié de l’allègement des chefs d’accusation qui pesaient sur lui. Les plaignantes l’accusaient de leur avoir imposé des relations non consenties lorsque l’artiste donnait des concerts ou enregistrait en France.