Les agents du ministère burkinabé en charge de la Sécurité sont sur les traces de 247 personnes activement recherchées depuis lundi dernier, pour «participation à une entreprise terroriste».
Dans un communiqué publié en début de semaine, le ministère burkinabé cite nommément ces personnes, ainsi que leur dernier lieu de résidence connu. Il en ressort qu’ils résideraient tous au Burkina Faso, majoritairement dans les zones du Sahel, du Nord, du Centre-est, de la Boucle du Mouhoun et de l’Est.
Certains de ces wanted sont présentés comme des «cadres» ou «chefs de cellules terroristes», d’autres sont des «combattants ou complices des terroristes», ou encore des «logisticiens». On y retrouve également des recruteurs et des chefs de faction affiliés à des groupes terroristes comme EIGS, FLM, Ansaroul, etc.
Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à une recrudescence des attaques terroristes, dont la majorité vise les forces de défense et de sécurité burkinabè. 14 des 45 provinces que compte le pays sont placées en état d’urgence, alors que d’autres sont sous couvre-feu.
Les Forces de défense et de sécurité burkinabé ont récemment lancé dans les régions de l’Est et du Centre-Est du pays, une opération spéciale de sécurisation dénommée «Otapuanu».
Selon plusieurs sources sécuritaires, l’opération qui a démarré, il y a une dizaine de jours, a déjà permis de neutraliser un «nombre important» de présumés terroristes et de mettre la main sur le chef des groupes terroristes de la région de l’Est, Omarou Diallo, alias «Diaw Oumarou».