Le Maroc et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé, ce jeudi à Abidjan, au siège de la BAD, un accord de prêt de 268 millions d’euros destiné au financement de la phase II du Programme d’appui à l’accélération de l’industrialisation au Maroc (PAAIM II).
Le PAAIM II a pour objectif de favoriser l’accélération industrielle du Maroc à travers le déploiement d’écosystèmes industriels, l’amélioration de la compétitivité des opérateurs du secteur et le financement d’activités économiques industrielles de premier ordre.
Cet accord a été signé par l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani et le vice-président de la BAD en charge du développement régional, de l’intégration régionale et de la prestation de services, Khaled Sherif.
Si la BAD «continue d’accorder sa confiance au Maroc c’est aussi parce qu’elle voit en notre pays un partenaire fiable et engagé dont les progrès enregistrés dans plusieurs domaines méritent d’être encouragés et consolidés », a indiqué, à l’occasion, le diplomate marocain, Abdelmalek Kettani, soulignant que le PAAIM II s’insère parfaitement dans le cadre des interventions stratégiques de la BAD au Maroc.
Pour sa part, le vice-président de la BAD, Khaled Sherif a déclaré que «nous sommes contents de pouvoir contribuer à la réalisation des programmes économiques du gouvernement marocain visant la promotion des activités industrielles et le renforcement de la diversification de l’économie».
Il a relevé que le PAAIM répond à deux des cinq priorités stratégiques de la Banque, à savoir « industrialiser l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ».
Notons que la deuxième phase du PAAIM, prévoit la mise en place des mécanismes et des produits de financement innovants au profit des porteurs de projets.
Une partie de cette enveloppe sera consacrée à la création de deux fonds d’investissement public-privé dans le cadre du fonds Innov Invest d’une taille de l’ordre de 100 millions DH chacun.
L’objectif de ces deux projets est de renforcer les fonds propres des entreprises en création et d’augmenter le financement au profit des start-up innovantes.