Le taux de chômage en Allemagne a reculé jusqu’à 4,9 % en mars, soit le plus bas niveau de cet indicateur depuis la Réunification de l’Allemagne en 1990, a annoncé l’Agence allemande pour l’emploi dans ses statistiques officielles rendues publiques vendredi dernier.
En données corrigées des variations saisonnières (CVS), le nombre de chômeurs a diminué de 7.000 personnes en l’espace d’un mois. En données, moins révélatrices d’une tendance de fonds mais qui sont citées comme référence dans le débat public, le nombre de personnes sans emploi a baissé de 72.000 sur un mois, à 2,3 millions, et de 157.000 personnes en rythme annuel.
Quant au taux de chômage brut, il a également baissé sur un mois, à 5,1% en mars, après 4,9% en décembre et 5,3% en janvier et février.
De l’avis de Carsten Brzeski, économiste chez ING, «le marché du travail demeure la meilleure assurance possible contre les craintes de récession, malgré les nets signes de ralentissement».
A propos, l’Allemagne a failli connaître une récession «technique» fin 2018, son PIB ayant stagné au dernier trimestre après avoir baissé de 0,2 % au troisième trimestre. En 2019, Berlin ne table plus que sur une croissance de 1%.