Le 7ème sommet de l’organisation africaine des pays producteurs de pétrole (APPO), s’ouvre mardi 2 avril à Malabo, sous le thème, «vers une prospérité partagée dans l’industrie pétrolière africaine».
Dans la capitale équato-guinéenne, il sera question de plusieurs sujets dont celui relatif à l’union des producteurs de l’or noir du continent. Pour le Secrétaire général de l’APPO, Mahaman Laouan Gaya, les pays africains producteurs de pétrole et de gaz doivent s’unir pour mieux défendre leurs objectifs dans un contexte mondial de volatilité des cours.
La rencontre de Malabo s’annonce comme celle qui marque la fin des réformes institutionnelles et le lancement d’une nouvelle organisation, a estimé M. Gaya.
On se souvient qu’en décembre dernier, le SG de l’APPO avait appelé à agir pour réformer le secteur de l’énergie en Afrique, en accordant une place prioritaire au commerce intra-africain et en créant une diversification économique à travers le secteur de l’énergie.
Au cours des travaux, les participants au Sommet débattront, notamment, du rôle des entreprises et des organisations dans le secteur pétrolier et gazier en Afrique. Il sera également question de réfléchir, plus concrètement, sur les réformes autour de ce secteur.
Ce sommet qui se poursuivra jusqu’au 5 avril, est couplé avec une exposition. Le Congrès Africain sur le Pétrole et Exposition (CAPE), présenté comme le plus grand rassemblement africain dans le secteur de l’énergie, va rassembler une cinquantaine de ministères africains du Pétrole.
Le choix de la capitale équato-guinéenne pour abriter ce CAPE VII n’est pas le fruit du hasard. Le gouvernement de la Guinée Equatoriale avait lancé en août 2018 l’initiative « 2019, Année de l’énergie en Guinée Equatoriale », dont l’objectif est de positionner Malabo comme capitale africaine de l’énergie tout au long de l’année 2019.
Cette initiative vise d’abord à promouvoir les opportunités d’investissement dans des projets énergétiques de première importance en Guinée Equatoriale et en Afrique et, ensuite, Malabo veut utiliser sa diplomatie énergétique au service du continent africain.