Le Parlement gambien a approuvé mardi, la ratification de l’accord portant sur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), ce qui porte à 22 le nombre d’États ayant ratifié ou approuvé la ratification de cet accord.
Censé réunir les 55 pays du continent dans une zone commerciale de libre échange, ce projet de la ZLEC est l’une des pierres angulaires de l’agenda 2063 de l’Union Africaine (UA). En discussion depuis 2012, l’UA vise à créer un marché commun de 1,2 milliard d’habitants, dont le PIB cumulé avoisinerait 2 500 milliards de d’euros.
«Lorsque le Parlement d’un pays approuve la ratification, son ambassadeur à l’UA doit déposer l’instrument de ratification auprès du président de la commission de l’UA, ce qui peut prendre plusieurs semaines», explique Albert Muchanga, commissaire de l’UA en charge du commerce et de l’industrie.
Dès que ces 22 ratifications seront effectives et déposées devant le président de la commission de l’Union africaine, cette zone de libre-échange pourrait entrer en vigueur au mois de juillet.
Lancé il y a un an, ce projet de Zlec réunit 52 pays signataires, sur les 55 membres de l’UA. Seuls le Bénin, l’Érythrée et le Nigeria n’ont pas encore porté leur signature à l’accord de création de la zone.
Les 17 pays ayant déjà ratifié l’accord de la ZLEC sont : le Kenya, le Ghana, le Rwanda, le Niger, le Tchad, le Swaziland, la Guinée, l’Ouganda, la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud, le Mali, la Namibie, la RDC, la Mauritanie, Djibouti, le Togo et l’Égypte.
Cinq autres pays ont approuvé sa ratification, mais n’ont pas encore terminé le processus. Il s’agit de la Sierra Leone, du Sénégal, du Zimbabwe, de l’Éthiopie et de la Gambie.