Depuis quelques semaines, le nord de la Thaïlande te particulièrement la deuxième ville du pays, Chiang Mai, sont confrontés à une forts pollution due à l’agriculture sur brûlis, à l’intensification du trafic routier et aux centrales électriques fonctionnant au charbon.
D’après le site Air Visual, la ville de Chiang Mai, qui est très prisée comme destination touristique, a enregistré mardi un indice de qualité de l’air de 364, ce qui en a fait l’agglomération la plus polluée du monde, juste avant New Delhi, la capitale de l’Inde.
Les niveaux de particules fines PM 2,5, très nocives pour les poumons, se situent depuis trois semaines, autour de 250 – 350 microgrammes par endroits dans la région, soit une moyenne 10 fois supérieure aux normes édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
«Ces seuils n’ont jamais été égalés dans le nord du pays. A part peut-être en 2007, mais il n’existait pas à l’époque de capteurs indépendants», a assuré Olivier Evrard, expert de la Thaïlande à l’Institut français de recherche pour le développement (IRD).
A Chiang Mai, nombre d’habitants se protègent au moyen de masques. Les responsables locaux ont exhorté les résidents à éviter le plus possible les activités extérieures.
Selon ces autorités, cette pollution est due aux feux de forêts des agriculteurs qui brûlent des parcelles dans les régions montagneuses dans le but de les cultiver par la suite.