La Corée du Sud deviendra demain vendredi le premier pays au monde à proposer au grand public la 5G, la prochaine génération de communication mobile après le lancement du Galaxy S10 de Samsung.
Parmi les pays les plus technophiles du monde, la Corée du Sud dispose de beaucoup d’atouts pour justifier sa primauté dans le secteur. Son taux de pénétration pour les smartphones est parmi les plus élevés du globe.
Plusieurs smartphones compatibles 5G ont été dévoilés en février dernier au salon du mobile de Barcelone et d’autres sont attendus. Il y a entre autres le Mate X à écran pliable de Huawei, le prochain terminal de LG, mais surtout le Galaxy S10 du champion sud-coréen Samsung, dont la version intégrant la connectivité 5G sort ce vendredi, jour de l’ouverture du service 5G au grand public.
L’attente du public est grande autour de la 5G, qui était jusqu’à présent opérationnelle, et vantée, mais uniquement par les professionnels. SK Telekom, l’un des opérateurs nationaux, compte gagner 1 million de clients 5G d’ici à la fin de l’année sur les 27 millions d’abonnés qu’il compte.
Le lancement en Corée du Sud de la 5G, qui promet des débits faramineux et une latence extrêmement faible, sera scruté de près, les observateurs attendant de juger l’appétence des consommateurs pour cette nouvelle technologie.
D’autres pays, comme les Etats-Unis et la Chine, dont le constructeur Huawei est devenu en quelques années un leader incontestable de la 5G, veulent également lancer ce nouveau service dès que possible et n’hésitent pas à investir des milliards de dollars pour disposer au plus vite de cette technologie.
A signaler que les attentes sur les retombées économiques de la 5G sont également considérables. Une étude du cabinet IHS Markit estime à 11.300 milliards d’euros le flux d’échange que la 5G pourrait générer d’ici 2035.