Une jeune femme d’origine nigériane reconnue coupable de narcotrafic, a été exécutée lundi dernier en Arabie saoudite ainsi que deux Pakistanais et un Yéménite, a annoncé le ministère saoudien de l’Intérieur.
Avec dernières exécutions ayant eu lieu à La Mecque, l’Arabie Saoudite totalise 53 exécutions en 2019, d’après les statistiques officielles relayées par l’agence de presse saoudienne (SPA).
Le royaume wahhabite qui applique de manière rigoureuse la « Chariaa» (loi islamique) en vertu de laquelle est condamnée à la peine capitale, toute personne coupable d’homicide, viol, vol à main armée ou narcotrafic. Ces exécutions sont régulièrement l’objet des critiques de nombreuses organisations de défense des droits humains.
Le gouvernement nigérian a condamné cette mise à mort par la voix de l’assistante spéciale du chef d’Etat nigérian aux Affaires étrangères et à la diaspora, Mme Abike Dabiri-Erewa qui a qualifié la mise à mort de la ressortissante nigériane d’«issue tragique et déplorable».
«Nous avons eu des cas où vraiment ils n’ont pas commis l’infraction. Nous avons lancé un appel aux autorités saoudiennes pour que les procès soient équitables, ouverts et pour que justice soit faite», a-t-elle souligné.
Dans la foulée, Dabiri-Erewa a appelé « les Nigérians qui se rendent en Arabie saoudite à respecter les lois du pays même si elles sont très strictes, précisant que même la noix de cola y est considérée comme une drogue».