La Banque africaine de développement (BAD) achève ce vendredi à Abidjan, un séminaire d’opportunités d’affaires qui a rassemblé près d’une centaine d’opérateurs économiques venus des quatre coins du monde, pour réfléchir sur la transformation économique du continent africain.
Cette rencontre de 48 heures se voulait également un cadre d’échanges sur les opportunités d’affaires en Afrique et a permis la présentation aux entrepreneurs les marchés financés par la BAD.
«La BAD entend soutenir une croissance économique durable et le progrès en Afrique. En 2018, six pays africains dont la Côte d’Ivoire et le Ghana, ont été classés parmi les croissances économiques les plus rapides au monde», a indiqué jeudi dans un exposé, Assanatu Mansaray du département de la stratégie et de politique opérationnelle de la BAD.
Selon Mansaray, l’une des priorités de la BAD est le développement du secteur privé en Afrique en tant que «moteur de la croissance», relevant que «malgré cette croissance économique, il y a de nombreux défis à relever en Afrique, dont le plus grand est la diversification de l’économie mondiale».
Elle a en outre déploré l’existence d’une «fragilité sociale, environnementale et économique» qui serait préjudiciable au développement du continent.
De son côté, Mamady Souaré, le chef de la division des opérations d’intégration régionale au sein de la BAD, a estimé qu’il faut attirer le financement privé pour assurer le développement de l’Afrique. Car, les ressources publiques ne suffisent plus pour faire face aux problèmes de nos pays».
Selon Souaré, les trois piliers de l’intégration régionale en Afrique sont la connectivité des infrastructures, le développement du commerce et l’intégration financière.
La Banque africaine de développement qui regroupe 80 pays membres, a axé sa stratégie décennale 2013-2022 sur deux objectifs visant à améliorer la qualité de la croissance de l’Afrique: la croissance inclusive et la transition vers la croissance verte.