La police togolaise a dû intervenir samedi dernier pour disperser une manifestation dans la capitale, Lomé, contre le sélectionneur de l’équipe nationale de football, le Français Claude Le Roy.
Les Togolais avaient répondu à l’appel du Mouvement Martin Luther King (MMLK), pour un sit-in au stade municipal de Lomé, afin de réclamer la démission du sélectionneur Claude Leroy, après l’élimination du Togo de la CAN 2019.
Mais la manifestation qui avait pourtant bien commencé, a dégénéré, au moment où la foule scandait des slogans hostiles au coach français. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, pour disperser les manifestants.
Depuis son arrivée à la tête des «Eperviers» du Togo en 2016, le bilan de ce lui qui est surnommé «le sorcier blanc» est très mitigé, et n’échappe pas aux critiques du public sportif, surtout la presse locale. Les organisateurs signalent quelques blessés, dont un journaliste.
Tout a commencé à la CAN 2017, lorsque le Togo a été éliminé, dès le premier tour avec 1 nul et 2 défaites. Le Roy avait alors comme mission de qualifier le Togo pour la CAN 2019, mission qu’il a échouée à concrétiser.
Le «sorcier blanc» est souvent critiqué pour ses choix «hasardeux» qui ont poussé à la porte plusieurs cadres de la sélection nationale. Il devait alors bâtir une nouvelle équipe autour du capitaine emblématique des «Eperviers», Emmanuel Adébayor.
Il avait promis de démissionner, s’il ne réussissait pas à qualifier la sélection nationale pour la CAN 2019. Mais depuis sa débâcle contre le Bénin, synonyme d’élimination, le français a changé de langage, indiquant qu’il ne démissionnera «jamais».