L’Union européenne a annoncé mardi l’octroi d’une aide humanitaire supplémentaire de 12 millions d’euros au Mozambique, au Zimbabwe et au Malawi, pour faire face aux conséquences du cyclone Idai qui a fait près de 1.000 morts en mars dernier.
Christos Stylianides, membre de la Commission européenne chargé de l’aide humanitaire et de la gestion des crises a déclaré que ce financement est destiné aux personnes touchées par le cyclone Idai dans ces trois pays, estimant qu’«il y a encore des besoins humanitaires urgents à satisfaire et nous intensifions nos efforts pour que les secours continuent d’être apportés aux personnes dans le besoin».
Il a en outre précisé dans un communiqué, que 7 millions d’euros bénéficieraient à la population du Mozambique, où jusqu’à 1,85 million de personnes ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, tandis que le Zimbabwe et le Malawi recevraient respectivement 4 et 1 million d’euros.
L’aide au Mozambique devra fournir des abris, de l’eau et des installations sanitaires, une aide alimentaire humanitaire, des soins de santé et un soutien psychosocial aux familles touchées par le cyclone. L’aide au Zimbabwe devra profiter à quelque trois millions de personnes touchées par les inondations.
Par ailleurs, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a reçu, lundi à Rabat, son homologue mozambicain Filipe Jacinto Nyusi, porteur d’un message du président du Mozambique Filipe Nyusi au Roi Mohammed VI.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette rencontre, Nyusi a indiqué dans son message le chef de l’Etat du Mozambique exprime ses remerciements et sa reconnaissance au roi du Maroc pour l’aide humanitaire envoyée à son pays, en vue de l’aider à surmonter les effets du cyclone Idai dans certaines régions, soulignant que «sans ce soutien, nous aurions été face à une situation très difficile».
Les premiers secours ont été une réussite, a fait savoir le ministre mozambicain, précisant que le programme de reconstruction du pays a été lancé.
Les entretiens avec le responsable mozambicain ont également permis d’examiner des moyens de mettre en œuvre les mécanismes de coopération, d’entente mutuelle et de respect des intérêts des deux pays.