L’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée par le maréchal Khalifa Haftar avance vers Tripoli la capitale libyenne, où les affrontements armés se sont intensifiés ces derniers jours avec une farouche résistance des forces armées loyales au gouvernement d’union nationale (GNA).
Plus précisément, l’armée pro-gouvernementale résiste au niveau de l’aéroport de Tripoli alors que les troupes du maréchal Haftar, l’homme fort de l’est libyen, avancent sur les axes sud et sud-est vers Tripoli.
L’ANL a indiqué avoir conquis une caserne des forces armées du GNA, à 50 km plus au sud de l’aéroport de la capitale libyenne. De leur côté, les troupes pro-gouvernementales auraient repoussé l’attaque des hommes de Haftar vers Aïn Zara, une localité située à 10 km au sud de Tripoli.
En dehors des violents affrontements, chaque partie multiplie les déclarations pour mettre en avant ses succès. Mais ces informations demeurent invérifiables.
Quant aux populations vivant à Tripoli et dans sa périphérie, elles souffrent énormément. Selon l’ONU, plus de 4.500 personnes ont dû quitter leurs foyers. Le ministère libyen de la Santé a évoqué le chiffre de 35 morts depuis jeudi dernier.
Un demi-million d’enfants dans la capitale sont directement menacés, a prévenu le représentant spécial de l’Unicef pour la Libye, Abdel-Rahman Ghandour qui déplore que des enfants soient utilisés par les milices armées.