La Côte d’Ivoire et l’Egypte ont procédé à la signature de trois nouveaux accords concernant les secteurs de la santé, de la culture et des technologies de l’information et de la communication, à l’occasion de la visite d’amitié et de travail du président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, du 10 au 11 avril à Abidjan.
Selon une note du ministère ivoirien des Affaires étrangères, les deux pays avaient déjà signé sept accords dans les domaines du transport aérien, de la coopération culturelle, scientifique et technique, de la coopération technique entre les ministères du Commerce des deux pays, de la santé et de la production pharmaceutique.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a indiqué que la visite de son homologue égyptien et les accords signés entrent dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays.
«Je voudrais donc placer cette visite sous le sceau de l’amitié et de la fraternité en faveur du renforcement de la coopération entre nos deux pays, que nous voulons toujours plus fructueuse et mutuellement bénéfique», a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien avec Al-Sissi.
De son côté le président égyptien a souligné que sa visite en Côte d’Ivoire, a pour objectif «la promotion du travail commun visant au renforcement de la sécurité et du développement des deux pays».
Les relations entre la Côte d’Ivoire et l’Egypte remontent officiellement à 1964, année au cours de laquelle a été ouverte, à Abidjan, la première ambassade de l’Egypte.
Les échanges globaux entre les deux pays se sont établis en 2018 à 31,968 milliards de FCFA, contre 32,464 milliards de FCFA en 2017, d’après les chiffres communiqués par le département de la diplomatie ivoirienne.
Le chef d’Etat égyptien, actuel président en exercice de l’Union Africaine, effectue actuellement une tournée ouest-africaine entamée dimanche en Guinée et qui le conduira après la Côte d’Ivoire, au Sénégal.
Mais selon certaines sources, Al-Sissi a écourté son déplacement et regagné son pays, suite à l’annonce de la chute du président soudanais Omar El Béchir, destitué jeudi par son armée, après un mouvement de protestation populaire qui réclamait son départ.
Le président égyptien devrait activer le mécanisme de gestion de crise au sein de l’UA, pour suivre de près la situation au Soudan où l’armée a annoncé une transition de deux ans.