Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, a abrité les 10 et 11 avril un forum sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) dans le but de faire connaitre le marché commun africain aux mauritaniens et de vulgariser le projet d’une stratégie nationale pour la mise en œuvre de l’accord de la ZLECA.
Après l’entrée en vigueur théorique de la ZLECA, avec la ratification de l’accord par le 22ème pays, la Gambie, les acteurs du secteur du commerce en Mauritanie ont décidé de faire une concertation nationale à ce sujet.
Ces assises ont permis de discuter les enjeux, les défis et les opportunités du plus vaste marché commun du monde avec 1,2 milliard de consommateurs.
Ce marché commun doté d’un PIB combiné de 2500 milliards de dollars sera une véritable aubaine pour la Mauritanie et des pays de l’Union Africaine, a laissé entendre la secrétaire générale du ministère mauritanien du commerce, de l’industrie et du tourisme, El Aliya Mint Menkouss.
La ZLECA permettra de booster le volume des transactions commerciales et du coup renforcé la compétitivité des entreprises africaines, a-t-il indiqué devant un parterre d’opérateurs économiques.
Mme Menkouss a donc exhorté le secteur privé à saisir cette opportunité afin de jouer véritablement son rôle dans le processus du développement de l’Afrique.
Rappelons que la ZLECA a atteint le seuil minimum requis de 22 pays ayant ratifiés la convention pour son entrée en vigueur, conformément au terme du traité. En effet, c’est la Gambie qui a ratifié, le 2 avril dernier, l’accord portant création de cette Zone de libre-échange continentale.