L’ex-chef rebelle sud-soudanais, Riek Machar, estime que les conditions de sécurité ne sont pas réunies pour son retour dans la capitale Juba et sollicite un report de six mois pour la formation d’un gouvernement d’union nationale, qui constitue l’une des recommandations de l’accord de paix qu’il avait signé en septembre dernier, avec le président Salva Kiir.
«Nous demandons de reporter la date de six mois», a déclaré mardi Stephen Kang Chol, représentant du groupe rebelle de Machar, SPLM-IO, au Comité national de pré-transition (NPTC), l’organe chargé de la mise en œuvre de l’accord de paix. Machar «ne viendra pas à Juba sans un accord sécuritaire», a-t-il poursuivi.
Il est initialement prévu que Machar retourne dans son pays le 12 mai pour participer à un gouvernement d’unité et partager le pouvoir avec le président Salva Kiir, en réoccupant le poste de vice-président qu’il avait abandonné lorsqu’il avait fui le pays suite à un différend avec le président.
Le conflit entre Kiir et Machar, pourtant anciens alliés pendant leur combat pour l’indépendance du Soudan du Sud, a plongé le pays dans une guerre civile depuis décembre 2013.