Une délégation de députés membres du groupe d’amitié parlementaire France-Maroc a séjourné du 13 au 18 avril au Maroc, dans le cadre du renforcement des relations liant le Royaume et la France et de la coopération entre les institutions législatives des deux pays.
Conduite par le président du groupe d’amitié, le sénateur français Christian Cambon, la délégation parlementaire s’est rendue dans la région Dakhla-Oued Eddahab, où elle s’est informée des projets d’investissement dans plusieurs secteurs économiques, en plus de l’examen des perspectives de coopération bilatérale.
Ainsi, la délégation a tenu une réunion de travail avec le gouverneur de la province d’Aousserd, Abderrahmane El Jaouhari, consacrée à l’examen des enjeux du développement socio-économique dans la région et des efforts déployés par le Maroc pour consolider la stabilité régionale face aux défis sécuritaires.
Saluant l’installation de plusieurs entreprises françaises dans la région pour promouvoir la dynamique économique de Dakhla-Oued Eddahab, Christian Cambon, a fait savoir que sa délégation s’est informée des projets d’investissement dans plusieurs secteurs économiques.
Cette rencontre a permis de mettre en lumière le rôle joué par le Royaume aux côtés de la France au service de la sécurité ainsi que pour le renforcement de la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, la migration clandestine et le trafic de drogue dans l’Afrique subsaharienne, a indiqué, pour sa part,le président du groupe d’amitié parlementaire Maroc-France à la Chambre des conseillers, Abdessamad Kayouh.
Lors d’un entretien de la délégation française avec le président de la région Dakhla-Oued-Eddahab, Ynja Khattat, le point a été fait sur le programme du développement régional et les grands chantiers lancés par le Royaume dans ce cadre, ainsi que sur les potentialités économiques et touristiques dont regorge la région.
Khattat a rappelé à ses hôtes que le Royaume a jeté les fondements de la décentralisation à travers la régionalisation avancée et la mise en place d’une véritable stratégie de développement, mettant en relief la pertinence de la diplomatie parlementaire dans la consolidation de la coopération unissant les institutions des deux pays.