Le président chinois Xi Jinping a annoncé samedi des accords d’un montant global dépassant les 64 milliards de dollars signés lors du sommet sur les nouvelles «routes de la soie» organisé à Pékin.
Ce sommet qui a duré trois jours a réuni 37 dirigeants étrangers, parmi lesquels les présidents russe, Vladimir Poutine, et suisse, Ueli maurer, ou encore les Premiers ministres italien, Giuseppe Conte, et pakistanais, Imran Khan.
Les participants se sont engagés à assurer désormais la durabilité financière, sociale et environnementale des projets menés dans le cadre de l’initiative chinoise.
L’initiative des nouvelles routes de la soie vise à construire des infrastructures de transport et d’énergie dans des pays qui en ont particulièrement besoin en Asie, en Europe, en Afrique, voire au-delà, et, par voie de conséquence, à multiplier les échanges entre ces régions, l’objectif étant de tisser une immense toile de routes, de lignes de chemin de fer et de ports dans 65 pays pour un coût global de plus de 1.000 milliards de dollars.
L’initiative accorde également une grande part à la protection de l’environnement, dans le but de favoriser un développement écologique durable. Dans son discours de clôture, Xi Jinping a précisé que les principes du marché s’appliqueraient à tous les projets de coopération menés dans le cadre de ce projet pharaonique.
Vu le succès de la rencontre de Pékin, Xi Jinping peut s’estimer heureux de voir de plus en plus de partenaires rejoindre la coopération dans le cadre des Nouvelles routes de la soie.
Lors d’un premier sommet en 2017, Xi Jinping avait déclaré que les banques chinoises allaient débloquer 56,4 milliards de dollars de prêts pour soutenir la coopération au sein de ce programme. Mais les détracteurs de cette initiative lancée en 2013 lui reprochent de favoriser les entreprises chinoises et d’endetter les nations bénéficiaires.