Au moins quatre militantes saoudiennes des droits humains ont été provisoirement relâchées jeudi, a rapporté ALQST, une organisation basée à Londres. Le gouvernement saoudien a subi la pression des puissances occidentales pour remettre en liberté onze activistes.
Les activistes « Hatoon al-Fassi, Amal al-Harbi, Maysaa al-Manea et Abeer Namankani ont été mises en liberté provisoire », a indiqué jeudi ALQST via le réseau social Twitter. La libération de ces militantes intervient après celle de trois autres de leurs homologues jugées avec elles. De son côté, le gouvernement saoudien n’a fait aucun commentaire suite à l’annonce de ces libérations.
Il y a environ un an, onze militantes saoudiennes avaient été arrêtées lors d’une campagne de répression intervenue juste avant la levée historique d’une interdiction de conduire pour les femmes. Les puissances occidentales avaient mis l’Arabie saoudite sous pression afin d’obtenir leur libération.
Trois d’entre elles, en l’occurrence la blogueuse Eman al-Nafjan, l’enseignante retraitée Aziza al-Youssef et une autre professeure, Rokaya al-Mohareb, ont été relâchées le 28 mars dernier au lendemain de la deuxième audience de leur procès. C’est une libération provisoire qui ne les exempte pas de prendre part au procès. Il n’était pas clair jeudi si la libération de leurs quatre autres collègues était soumise aux mêmes conditions.