Le gouvernement français persiste à refuser la quasi-totalité des rapatriements d’enfants de jihadistes retenus en Syrie, malgré les appels des ONG, des familles, les pétitions et la multiplication des recours judiciaires.
Deux grands-parents ont saisi ce lundi la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour obtenir la condamnation de la France.
Une requête est déposée lundi devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) par les grands-parents d’un garçon de 3 ans et d’une fille de 4 ans, qui vivent avec leur mère jihadiste dans des « conditions sanitaires dramatiques » et « inhumaines » au camp d’Al-Hol, au Kurdistan syrien, ont annoncé leurs avocats à l’AFP.