Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a effectué mardi une visite surprise en Irak afin de contrer une «escalade» du côté de l’Iran, qui est soupçonné de tramer une «attaque» contre les troupes américaines dans la région.
Le secrétaire d’Etat américain avait commencé par annuler à la dernière minute une visite à Berlin en raison de «questions urgentes» à régler. Par la suite, il a quitté la Finlande, où il séjournait, pour une destination non divulguée. Puis, en fin de journée, une source gouvernementale irakienne a confié à la presse que Pompeo était en Irak.
De son côté, le département d’Etat américain n’a confirmé le passage de Pompeo à Bagdad qu’une fois que ce dernier avait déjà pris l’avion, en pleine nuit, pour Londres où il comptait poursuivre dès mercredi sa tournée européenne.
«La raison pour laquelle nous allons» à Bagdad, «ce sont les informations qui indiquent une escalade des activités de l’Iran», a confié le ministre américain des Affaires étrangères aux journalistes qui l’accompagnaient lors de sa visite en Irak, où il s’est entretenu avec le Premier ministre Adel Abdel Mahdi et le président Barham Saleh.
A l’issue de sa visite, M. Pompeo a indiqué avoir reçu « l’assurance » des autorités irakiennes qu’elles «comprenaient que c’était de leur responsabilité de protéger de manière adéquate les Américains dans leur pays».