Le Bénin a produit 678 tonnes de coton graines au terme de la campagne agricole 2018-2019, et devient du coup, le premier producteur d’or blanc sur le continent suivi par le Mali, Côte d’ivoire, Burkina, Sénégal et Togo.
Pour les acteurs de la filière coton au Bénin, ces chiffres illustrent le succès des réformes engagées dans le secteur, des mesures d’assainissement prises aux fins de la relance de la filière de même que la formation des producteurs sur les technologies d’amélioration de la fertilité des sols.
La Côte d’Ivoire occupe une bonne troisième place devant le Burkina Faso, avec une production de 458.762 tonnes en 2018-2019 contre 412.646 tonnes en 2017-2018. Les chiffres officiels ivoiriens indiquaient une hausse de 11,2% de la production de coton graines.
«La Côte d’Ivoire a récupéré la troisième place des pays africains producteurs du coton à la suite de la campagne 2018-2019, dépassant pour la première fois le Burkina Faso qui a produit cette année 436.000 tonnes contre 600.000 tonnes il y a deux ans», a indiqué le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde de Côte d’Ivoire, Adama Coulibaly.
Ce sont les hausses de la production et les faibles rendements du Burkina Faso qui «ont fait passer la Côte d’Ivoire du 4ème au 3ème rang des pays africains producteurs après le Mali et le Bénin», a-t-il expliqué.
Notons que le Burkina Faso a connu une baisse drastique d’un tiers de sa production cotonnière. Alors que les producteurs de coton burkinabè visaient 800.000 tonnes de coton graine, la production de la campagne 2018-2019 s’est établie à 4.360.000 tonnes, soit une baisse de 29% par rapport à la campagne 2017-2018.
Une chute liée notamment à l’insécurité grandissante causée par des attaques terroristes dans l’Est du pays, poussant de nombreux producteurs à abandonner leurs récoltes.