Le président américain Donald Trump a démenti hier mardi l’hypothèse évoquée la veille, par le New York Times, selon laquelle les Etats-Unis compteraient envoyer 120.000 soldats au Moyen-Orient pour contrer l’Iran en cas d’attaque ou d’accélération de son programme nucléaire.
Donald Trump a démenti à sa façon, cette information, expliquant à des journalistes présents à la Maison Blanche, qu’il n’avait pas planifié, et n’espérait pas avoir à le faire, d’envoyer des soldats au Moyen-Orient. Mais que s’il devait le faire, il enverrait «beaucoup plus d’hommes que ça» c’est-à-dire les 120.000 hommes dont par le journal.
Lundi soir, le New York Times avait rapporté que le ministre américain de la Défense par intérim, Patrick Shanahan avait présenté la semaine dernière, lors d’une réunion avec des conseillers à la sécurité nationale de Donald Trump, un plan selon lequel jusqu’à 120.000 hommes pourraient être envoyés au Moyen-Orient si l’Iran attaquait des forces américaines.
Selon le quotidien américain, ce plan n’en serait qu’à un stade préliminaire et n’appellerait pas à une invasion terrestre. D’ailleurs, le chiffre avancé de 120.000 soldats serait le plus élevé de la fourchette envisagée.
L’information du New York Times avait été prise très au sérieux dans un contexte de tension exacerbée entre la République islamique d’Iran et les Etats-Unis. Cette tension a franchi plusieurs paliers depuis une semaine, avec la suspension par l’Iran de certains de ses engagements pris en vertu de l’accord de 2015 encadrant son programme nucléaire.
Lundi, Donald Trump avait une nouvelle fois mis l’Iran en garde contre tout passage à l’acte contre les intérêts américains. Le Pentagone a dépêché dans la région un porte-avions, un navire de guerre, des bombardiers B-52 et une batterie de missiles Patriot.
Cependant, les autorités américaines sont claires sur le fait qu’elles ne veulent pas la guerre avec l’Iran mais sont déterminées à maintenir la pression sur la République islamique d’Iran.