Le gouvernement togolais a annoncé la création d’un «Comité interministériel de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent» (CIPLEV).
Le gouvernement a mis en place cette structure pour répondre à «des menaces terroristes et des attentats quasi-quotidiens qui secouent certains pays limitrophes» du Togo, selon un communiqué publié mercredi soir.
Le CIPLEV, composé de représentants des départements ministériels, des leaders d’opinion et de la société civile, a pour mission principale «d’œuvrer à éradiquer ou à réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent en donnant aux communautés de base les outils et le soutien dont elles ont besoin pour lutter contre ce fléau et de renforcer la collaboration entre l’administration, les forces de défense et de sécurité pour une prévention et une lutte efficace», ajoute le communiqué.
Par ailleurs, le gouvernement togolais a adopté un projet de loi visant à lui donner des «instruments nécessaires pour faire face à des menaces sécuritaires nouvelles et durables, tout en assurant un équilibre proportionné entre la préservation des libertés publiques et individuelles et la sauvegarde de la sécurité publique et de l’ordre constitutionnel ».
Le 26 avril, le président Faure Gnassingbé avait promis une nouvelle « loi sur la sécurité intérieure » pour mieux lutter contre cette nouvelle menace, qui risque de s’étendre aux pays côtiers que sont le Togo et le Bénin.